samedi 21 mars 2009

Parlez-vous israélien ?



Un des grands problèmes dans le conflit Israélo-palestinien c'est que beaucoup des interlocuteurs d'Israël ne comprennent pas le parler des sionistes. Pour aider à la compréhension de ce conflit nous allons vous traduire ce que disent réellement les nationales sionistes quand ils s'expriment médiatiquement:

- Les sionistes disent: « Nous n'avons pas le choix » « ein breira » en hébreux, c'est à dire qu'ils sont forcer de faire la guerre, d'occuper un pays de l'humilier et de l'affamer.

En réalité cela veut dire: « On fait ce que l'on veut. Nos lobbies contrôlent la politique au Moyen-Orient. On entretient la Shoah pour vous culpabiliser. On emmerde les résolutions internationales et tous les traités qui oseraient nous dire comment se comporter .»

- Les sionistes disent: « On veut faire la paix. »

En réalité cela veut dire: « On veut anéantir toutes velléités nationales légitimes des palestiniens. On veut des bantoustans pour les palestiniens de l'intérieur et exilés, on veut expulser les arabes israéliens et détruire la mosquée Al Aqsa pour reconstruire notre temple. Et si quelqu'un est contre c'est un antisémite, voir même un antisémite qui s'ignore.»

- Les sionistes disent: « C'est une guerre de survie. »

En réalité cela veut dire: « On est la plus grande puissance du Moyen-Orient, on a 200 têtes nucléaires, on est soutenu par la plus grande puissance du monde, on a toujours mis à l'amende les arabes, les gouvernants arabes sont nos collabos, ils sont nos serpillières face à leurs populations, leur pays sont les paillassons sur lesquels on essuie nos pieds de peuple élu. »

- Les sionistes disent: « Nous sommes très morales, humanistes. »

En réalité cela veut dire: « Ces cafards de palestiniens, on les soignera bien une fois mort. On leur vole leurs terres, on les expulse, on les humilie (viols, simulacres d'exécutions, destructions de maisons...), on les détruit médiatiquement et ils osent toujours se rebeller. Pourquoi ils ne se soumettent pas comme le reste des arabes, leur gouvernement se prostitue pour nous sans rébellion. »


- Les sionistes disent: « Les palestiniens ne veulent pas la paix. » En réalité cela veut dire: « L'OLP a reconnu Israël, grâce à Oslo on a triplé notre colonisation. le Hamas a fait l'effort de parler de 2 états dans les frontières de 1967. Les accords de Fez en 1982 et de Beyrouth en 2002 ont souligné le fait d'une normalisation totale d'Israël avec tous les pays arabes si elle respectait les résolutions internationales.

Le Hamas a respecté la trêve. Tous cela on le sait mais pourquoi signer une paix alors que l'on peut gagner sur tous les plans grâce à nos forces multiples et que l'on n'a pas finit de vouloir faire la paix.» Vous comprenez maintenant.

- Les sionistes disent: « Ce sont les palestiniens qui ont commencer. »

En réalité cela veut dire: « les palestiniens après tous les massacres, les expulsions, les destructions, les assassinats ciblés, les humiliations, les spoliations, les blocus, les restrictions, les vols, se rebellent et on est obligé de les re-massacrés pour qu'ils comprennent que tous ces crimes contre l'humanité quand elle vient d'Israël sont légitimes et qu'ils devraient dire Amen à tous ce que veut le peuple Ubber Alles .» (traduction en allemand de « au dessus de tout », référence au slogan nazi Deushland ubber alles).

- Les sionistes disent: « Israël est un démocratie ».

En réalité cela veut dire: « Israël est supérieur moralement aux arabes, c'est pour cela que nous avons le droit de violer les droits internationaux, les droits de l'Homme, et cela toujours en se targuant d'être une démocratie...( racialiste, théocratique et ultranationaliste qui discrimine tous les goys israéliens) ».

Et si après ces 7 arguments répétés inlassablement comme des mantras dans tous les mass médias ne suffisent pas. On sort l'artillerie lourde de la bombe rhétorique tri dimensionnelles: 1) on accuse l'adversaire d'être un islamiste, réservé à tous ce qui est basané, de la personne qui a une réflexion politique au simple jeune traité de racaille. 2) Si ça ne suffit pas on l'accuse d'être un terroriste: là aussi le spectre peu être très grand puisqu'il peut aller du militant pro-palestinien qui fait le coup de poing avec les extrémistes sionistes du Betar ou de la LDJ (ligue de défense juive) jusqu'aux bébés, enfants qui se font tuer parce qu'ils ont le malheur de se trouver juste là ou les bombes démocratiques tombent des F16 humanistes de l'armée la plus morale au monde, massacres dirigés par des politiques qui ne veulent que la paix.

3) Et pour finir bien sûr il y a l'indémodable accusation d'antisémitisme. Cette arme se portera le plus souvent sur des européens de souches ou des juifs d'origines. On préfère réserver aux musulmans le terme d'islamistes voir de terroristes beaucoup plus porteur.

Le collaborationnisme arabe !


Le collaborationnisme arabe !

Les crimes perpétrés à Gaza permettent de voir plus clair dans le monde arabo-musulman. En effet, pour la première fois, nous avons vu clair dans le jeu de la majorité des dirigeants arabes. Le trio de tête des collaborateurs sionistes, l'égyptien Moubarak, le jordanien Abdallah et l'Arabie Saoudite d'Abdallah marque un tournant dans les événements du Moyen Orient. Ces trois traitres ont explicitement souhaité la victoire des sionistes sur le HAMAS. Pour la première fois des arabes se sont clairement alignés sur Israël contre des musulmans. Différentes raisons peuvent expliquer ces actes, aucune ne peut l'excuser, Dieu en est témoin. Volonté pour Moubarak de se débarrasser d'un mouvement proche des frères musulmans principale opposition en Egypte, désir de l'Arabie Saoudite de punir un mouvement qui lui échappe et qui se rapproche de l'Iran Chiite qui font plus honneur à l'Islam et à la défense des musulmans que ces soit disant gardiens des lieux saints. Ne parlons même pas de l'anglais de Jordanie, toute l'Histoire de sa famille est synonyme de traitrise (son papa agent de la CIA, son grand père collaborateur sioniste). Ceci étant affirmé et prouvé, chaque arabe, chaque musulman en son âme et conscience saura ce qu'il faut dire et penser de ce triumvirat. Quant au reste des dirigeants arabes, je ne vais pas m'éterniser sur leur hypocrisie, leur lâcheté ou leur complicité. Le Maroc rêve toujours que le lobby sioniste le soutiendra dans le Sahara occidentale, les militaires d'Algérie et les affairistes de Tunisie pensent bien sûr que ce même lobby leur ouvrira les banques et les lieux d'affaires occidentaux et que globalement on fermera les yeux sur leurs exactions et leurs corruptions. Autant dire qu'en faite ces dirigeants ne représentent qu'eux même et leur clic corrompue. Ils ont vendu leur honneur, leur religion pour des places bien au chaud. Certains vont arguer « qu'auraient-ils pu faire » ? Ne nous moquons pas du monde, je ne parle pas de guerre ou de puissance militaire, tout le monde sait que les budgets militaires de ces pays servent seulement à engraisser les corrompus de gouvernants et à mater les peuples locaux. Ce ne sont en aucun cas des vrais ministères de la défense mais des ministères de la défense des intérêts des corrompus. Non là, nous aurions aimer qu'ils tapent du poing sur la table politique, qu'ils coupent le robinet du pétrole et du gaz qu'ils protestent contre ce deux poids de mesure tant cette injustice est flagrante. Prêter mille milliards aux USA en crise et un milliard pour Gaza donne bien le ton de ces dirigeants. Rendez-vous compte le Venezuela et la Bolivie ont rompu leurs relations diplomatiques avec Israël pour protester contre les massacres de Gaza alors que l'Egypte et la Jordanie n'ont pas esquisser le moindre geste de protestation. On aurait pu rêver de voir ces dirigeants arabes menacer de démissionner car ils ne supporteraient plus cette mascarade d'indépendance de la ligue arabe. Dans les faits nous sommes colonisés, il apparaît que même c'est bien pire que de la colonisation, car nous ne nous rendons même plus compte de cela. Maintenant nous devons savoir qu’il n’y a pas pire esclave que celui qui ne sent pas le poids de ses chaînes. A l'époque de la colonisation l'ennemi était visible, désigné mais aujourd'hui il est intériorisé. Nous sommes soumis à la peur et non pas à Dieu, nous sommes des musulmans de la peur et non pas de Dieu. Honte à eux, honte à nous. Oui honte à nous car comme l'a dit Mohamed Iqbal « colonisé parce que colonisable » donc par conséquence « apeuré parce que peureux », ignorés parce que ignorants. Traduisez ce dernier mot en arabe et vous saurez dans quel état se trouve le peuple du prophète (PSL). Oui honte à nous parce que peut-être que l'on a les dirigeants que l'on mérite. De ce coté ci de la Méditerranée on ne voit que peu de voix s'élever pour dénoncer d'un ton clair cet état de faits et se solidariser avec le peuple palestinien autrement qu'en paroles vaines. Aujourd'hui pire qu'hier puisque malheureusement émergent de plus en plus des arabes supplétifs des sionistes, qui souvent par arrivisme vendent leurs communautés. Ces éradicateurs de religion se font complices des amis d'Israël. En effet comment interpréter autrement l'édito dégueulasse de l'universitaire Abdelwahab Meddeb quand il parle de « pornographie de l'horreur » parce qu'il trouve que les télés arabes montrent trop d'images des massacres. Ce qui choque ce penseur de la soumission au sionisme ce n'est pas les crimes perpétrés par l'armée d'occupation sioniste mais c'est le fait de le montrer. Mais qu'attendre d'un prétendu intellectuel qui voit dans le massacre de musulmans que des dommages collatéraux; alors que tout acte terroriste islamiste n'a aucune explication ou fondement dans l'injustice, la misère, l'exploitation ou l'hypocrisie occidentale hormis comme symptôme d'une prétendu maladie de l'Islam. Non, pour M. Meddeb les occidentaux sont exonérés de tous cela, ah amnésie de l'Histoire quand tu nous tiens. Comment ne pas voir clair dans le jeu de Rama Yadé ou Rachida Dati poussées sur le devant de la scène après avoir fait allégeance au national sionisme. Rachida Dati, invité au CRIF PACA qui dit en cri du cœur « j'aime Israël » Rachida Dati qui s'aligne sur l'argumentaire binaire du fascisme sionisme, démocrate contre terroriste. Rama Yadé dont le mari sioniste notoire, nous sort l'identité musulmane que pour taper sur les musulmans. Rama Yadé qui se précipite pour louanger Israël et demander la libération d'un militaire franco-israélien d'une armée d'occupation qui viole le droit international depuis plus de 40 ans alors qu'elle laisse croupir en prison le franco-palestinien Salah Hamouri. D'autres organisations, prétendants à la défense des arabes comme NPNS, SOS Racisme ou même des organisations coquilles vides « démocrates musulmans », « laïques musulmans », des politicards insignifiants (Kaci, Boutih, Asmani) d'ailleurs toujours les mêmes, s'alignent sur le national sionisme ou font diversion avec le nouveau slogan à la mode « ne pas importer le conflit ». Comme d'habitude c'est la technique de l'inversion, demandez-leur qui chaque année organise un concert en France pour soutenir financièrement une armée d'occupation, qui nous rabâche les oreilles avec la libération d'un soldat d'une armée responsable de crimes de guerre, qui organise chaque année un dîner pour faire la leçon aux politiques français et leur rappeler leur allégeance à Israël. Que ce soit des arabes sionistes ou tous autres goys sionistes ils sont nombreux à se bousculer au portillons de ce qu’ils jugent puissants, vendant leur âme pour un strapontin, chacun sa conscience. Notre devoir est de les démasquer et de les présenter tel qu'ils sont, surtout quand ils veulent faire leur beurre sur notre dos. Nous, nous savons qu’il n’y a de force et de puissance qu’en Dieu.

Justifiez l’injustifiable.



Depuis des décennies nous voyons, nous lisons dans les médias de prétendus intellectuels humanistes, des soi disant universitaires objectifs, des artistes le cœur sur la main, des politiciens, des journalistes faussement neutres, qui ont tous un objectif inavoué se faire les défenseurs acharnés d'Israël. Ce qui n'est pas gênant en soi puisque chacun a le droit à ses opinions, fussent-elles les plus abjectes et les plus éloignées de toute humanité et d'honnêteté qu'ils prétendent défendre ou représenter. Ainsi lors des récents massacres de Gaza, vous aviez la même clique habituelle d'intellectuels (BHL, Glusckman, Adler…) qui utilisent toujours le même argumentaire, les mêmes procédés.

Premièrement on rappelle la vieille rhétorique usée jusqu'à la moelle qu'Israël n'avait pas le choix, qu'elle massacre à contre cœur, que les palestiniens sont tués avec soin et gentillesse nous diront-ils. Pour eux, l'armée d'occupation sioniste a la pureté des armes, elle ne fait que se défendre. Rejetant bien sûr la faute sur ces retors d'arabes, usant d'un vernis de vocabulaire que n'auraient pas renié les écrivains fascistes de l'entre deux guerres.

Ensuite essayer de diviser pour mieux régner: avant hier c'était les arabes en générale qui ne voulaient pas la paix, qui manipulaient les palestiniens. Hier c'était les palestiniens laïques d'Arafat qui avaient un double discours. Aujourd'hui l'air du temps est à la diabolisation de l'islam alors on procède au raccourci islamiste = terroriste sans contextualiser pour dénigrer les demandes légitimes des adversaires. En fait ces arguments ne résistent à aucune analyse objective des évènements historiques dans les relations israélo-arabes. Les nouveaux historiens israéliens l'ont prouvé et écrit.

Aujourd'hui l'utilisation de l'opposition islamiste/Fatah pour faire diversion, est mise en avant par les nationales sionistes. Elle est relayée par leurs affidés, prétendus intellectuels, dans toutes les capitales occidentales. Ils ajoutent de l'huile sur le feu puis appellent hypocritement avec contrition aux prétendus pompiers indépendants que seraient les occidentaux, pour sauver un processus de paix que les nationales sionistes ont assassinés à petit feu, à coup de faits établis.

Bien évidement il reste encore et toujours l'argument terroriste par excellence: personne ne bouge ou ne critique où je fais exploser l'argument « antisémite ». Force est de constater que toute cette rhétorique se fait dans un vocabulaire châtié, dans l'usage de circonlocutions choisies, d'analogies allusives, d'amalgames bien distillés, pour un but bien primaire, justifier l'injustifiable: les crimes de guerre et les violations du droit international de la part d’Israël.

Il y a aussi l'argument du « c'est trop compliqué à expliquer », à comprendre, c'est plus complexe qui n'y paraît. Comme si l'évidence d'un colonisé et d'un colonisateur, d'un oppressé et d'un oppresseur n'étaient pas une vérité d'évidence pour toute personne qui veut voir réellement la réalité tel quel est sans ce cacher derrière l'hypocrisie ou la diversion. Ainsi souvent des intellectuels se demandent pourquoi ce conflit déchaine tant de passion chez les arabes, les musulmans alors que rien pour la Tchétchénie, la Bosnie, le Darfour ou autre Ethiopie, Somalie, peu importe le lieu, l'important pour eux c'est de s’éloigner géographiquement et intellectuellement du nœud du problème: l'occupation de la Palestine. Mais ce que ne disent jamais ces hypocrites c'est que dans ces lieux de malheurs et de désolations (Tchétchénie, Tibet...) vous ne voyez personne venir à la télé, dans les médias nous expliquer en long et en large que les russes ont raison de massacrer en Tchétchénie, que la Chine a raison de faire du nettoyage ethnique au Tibet ainsi de suite. Comme par hasard il n'y a que pour justifier les crimes d'Israël que l'on sort ce genre d'arguments, que les médias leur déroulent le tapis rouge pour leur laisser déverser leurs étrons intellectualisés !

Il y a aussi la technique de renversement de situation, alors qu'Israël jouit de passe droit unique et inique: on joue les pleurnichards et on crie à l'injustice qui ne serait réservé qu'à Israël, avec comme sous entendu l'argument terroriste par excellence celui de l'antisémitisme.

Comment voir autrement des titres aussi mensongers que « Il faut libérer Gaza du Hamas » de BHL ou « Une riposte excessive » de André Glusckmann. Alors que dans les faits c'est de la mainmise sioniste qu'il faut libérer la vérité tant les mensonges sont à la une sans honte ni vergogne.

Depuis plus de quinze ans que je m'intéresse à ce conflit j'ai tellement lu et écouté les affirmations de ces intellectuels sionistes que je connais déjà leur fallacieuse technique argumentaire.

On philosophe avec BHL, Gluckman, on psychanalyse avec Sibony, on géopolitise avec Adler, Encel pragmatique et réaliste bien sûr, on racialise, avec Taguieff et Tribalat...etc

Ce constat permet à toute personne sensée de bien comprendre l'argumentaire nationale sioniste, le décortiquer et le déconstruire. Pour permettre de voir le mensonge qui se déguise dans la vérité, d’expliquer la manipulation intellectuelle dont sont capables, ces prétendus humanistes pour justifier l'injustifiable c'est à dire chercher par tous les moyens des excuses aux crimes sionistes.


mardi 17 mars 2009

Médiamensonges!


C'est un classique de dire que concernant le conflit israélo-palestinien les médias sont de deux poids deux mesures, voire dans le mensonge ou l'omission volontaire. Même les nationales sionistes, grands partisans de la technique du retournement (les victimes deviennent les bourreaux) se plaignent des médias pour mieux les faire rentrer dans les rangs. Alors que l'on sait pertinemment que la majorité des grands médias leurs sont acquis de gré ou de force. Ainsi nous allons laisser les faits témoigner à notre place. Entre le 27/12 et le 4/01, TF1 a passé 5 reportages sur Sderot contre 1 sur Gaza, plutôt éloquent comme inégalité de traitement. De même lors des premiers jours des massacres à Gaza, les journaux télévisés reprenaient en chœur le mot « représailles » pour signifier les bombardements de Gaza. Une médiatisation qui d'après les décomptes du site « Arrêts sur images » penchait largement en faveur d'Israël. L'argument que nous ont sorti les J.T c'était qu'il n'y avait pas de journalistes à Gaza, oubliant les journalistes arabes c'est dire le « racisme à peine voilé » vis à vis des arabes. Est-ce qu’on nous dit que tel journaliste est juif donc son traitement laisserait à désirer. Tandis que les journalistes palestiniens sont sans problèmes critiqués. Pourquoi les journaux n’ont pas pris les images filmées par les télés arabes ? Pourquoi faire croire à une équité en plaçant sur le même plan massacrés et massacreurs. Pourquoi ne pas dire qu'Israël n'a jamais respecter la trêve (ouverture des points de passages, lever de l'embargo). Pourquoi appeler un massacre une bavure. Pourquoi dire « opération terrestre » pour « invasion ». Quant aux grands journaux dans leurs ensemble ils baignent dans l'hypocrisie crasse d'une prétendue objectivité. Objectivité qui dans les éditos ou les points de vues reflètent bien la politique des journaux, « Israël uber alles ». « Le Monde » pensant que les roquettes de Gaza sont des crimes de guerre ». Laurent Joffrin le 29.12.08 dans « Libération » craint qu'Israël perd sa supériorité morale. C. Barbier qui dans « l'Express » donne carrément raison à Israël, « une guerre juste ». Je ne parle même pas des islamophobes revendiqués qui déversent leurs fiels à longueur d'éditos Philippe Val, Claude Imbert, ou Claude Ascolovitch dans le JDD. Sans insister sur les éditos de BHL dont la dénonciation relève de la salubrité intellectuelle tant ces affirmations péremptoires, sous couvert d'objectivité et d'humanisme sont plus liés à une défécation cérébrale qu'à un témoignage journalistique.
Passons sur la médiatisation de Gilad Shalit et le silence sur Salah Hamouri. Sur les grandes radios même topos: France culture où les éditos de Adler et Slama donne le ton de Radio Israël, Europe 1 avec Elkabach, France Inter où officient Philippe Val, Bernard Guetta, Yvan Levaï, autant de prétendus journalistes honnêtes qui dissertent sur la supériorité morale d’Israël. Faire un listing de tous les mensonges, omissions, partis pris des mass médias en faveur d'Israël serait encore plus long que le conflit lui-même. Non le problème vis à vis des médias n'est pas ce déséquilibre évident, mais la passivité des spectateurs, l'indolence ou l'ignorance qui se complait dans le jugement définitif du genre « les médias tous des vendus »; raisonnement de la paresse intellectuelle, de la réflexion au niveau zéro. Car aujourd'hui plus qu'hier comme le dit Jello Biafra « ne haïssez pas les médias devenez les médias », à l'heure d'internet et de la rapidité de l'information, l'information que l'on reçoit passivement chez soi n'est pas de l'information c'est devenu de la communication, une guerre de propagande.
S'informer demande un effort, c'est ainsi que beaucoup d'arabes ne sont pas armés pour déconstruire les informations des mass médias, même s'ils contredisent ce qu'ils voient. Souvent ils confortent l'ennemi en jouant dans le terrain que l'adversaire à décider avec les règles qu'il a imposées. Autrement dit lorsque les médias imposent une information comme résultat d'une équation alliant soit disant objectivité et neutralité ce n'est pas les résultats de l'équation qu'il faut contester, c'est souvent les termes de l'équation elle-même qu'il faut désavouer: exemple quand on réduit la résistance palestinienne à des actes terroristes, puis on demande aux musulmans de condamner le terrorisme contre les civils, en omettant de rappeler les causes de ce prétendu « terrorisme ». Une analyse ainsi faite donne souvent des résultats positifs permettant aux spectateurs de prendre du recul et de voir la réalité face aux mensonges.
Mais il ne faut pas tomber dans le tous pourris; des journaux ne semble pas avoir abdiquer ce qui fait la noblesse d'informer, rapporter les faits en contextualisant : « l'Humanité », « Le monde diplomatique » , « Politis », des sites internet alternatifs...
Ce que nous pouvons faire c'est écrire pour dénoncer les faux semblants de ces journaux. Le fait de savoir que tel ou tel journaliste a des attaches identitaires, religieuses, familiales avec tel ou tel camps permet de comprendre sous quel angle il décrit le sujet. Ces analyses nous permettent d'être mieux armés pour expliquer la couverture médiatique de tel ou tel événement. Le fait de savoir que tel ou tel journaliste par soucis de plaire à son patron, par empressement servile, par arrivisme, choisi tel ou tel angle pour rapporter tel ou tel information, permet de rendre une lecture plus juste du conflit et vous donnera des arguments pour combattre intelligemment les mensonges médiatiques sans tomber dans la parano ou la démagogie, mais de tout cela Dieu est plus savant.

Que faire ?








Depuis les récents massacres à Gaza, nous entendons souvent cette réflexion dans la communauté musulmane avec un air pessimiste: que faire ? Qu'est-ce qu'on peut faire ? Questions exprimant un défaitisme et un laisser aller contraire à notre religion. Mais aussi un « je m'en foutisme » pépère qui se cache derrière la soi disante incapacité de chacun face à des forces surpuissantes et inattaquables.

A tous les musulmans de cœur et de conscience qui affirment cela, il n'y a qu'une seule réponse: oui on peut agir pour qui veut agir, oui on peut réagir pour qui veut réagir. Seuls les hypocrites et les lâches affirmeront le contraire. Alors la question demeure: que faire ?

Et bien, BOYCOTTEZ (B-O-Y-C-O-T-T-E-Z), boycottez les produits qui soutiennent la politique criminelle d'Israël.

Dénoncez les acquaintances de tel ou tel entreprise avec cette état criminel. Oui le boycott a marché contre l'apartheid d'Afrique du Sud, oui le boycott est une des solutions et que l'on ne se cache pas derrière une prétendu infaisabilité de la chose. En votre âme et conscience vous êtes libres d'acheter les produits que vous voulez. Quoi serions nous devenu des « soumis » à la consommation plutôt que des « soumis » à Dieu ? La question se pose quand on voit des musulmans apathiques face à l'effort que demande le boycott. N'oubliez pas le jour du jugement l'une des questions qui nous sera posé par Dieu tout puissant, c'est ce que nous avons fait de notre argent ! Ce jour là vous ne pourrez pas plaider l'ignorance.


Faite-le, boycotter, même un petit boycott vaut mieux que pas de boycott du tout, même symbolique le boycott exprime votre solidarité avec l'injustice flagrante dont sont victimes les palestiniens.

Le boycott est un premier pas, ensuite donner de l'argent aux associations humanitaires, caritatives c'est bien, c’est même plus qu'un devoir en ces temps maudits pour nos frères de Palestine, c'est une obligation par ordre divin.

Faite des prières surérogatoires, des invocations pour le martyr de la Palestine, que Dieu leur vienne en aide.

Etudiez, bien connaitre les tenants et les aboutissants du problème palestinien pour pouvoir argumenter face aux mensonges, à l'hypocrisie, à l'ignorance et à l'injustice; cachés souvent sous les draps d'un vocabulaire bien vernis et bien servis par la majorité des mass médias.

Alors contre cela militez , c'est simple à l'heure d'internet, de la guerre de l'information, faite savoir votre opinion, vos désaccords avec les médias, les politiques. Ecrivez aux chaînes de télé, aux journalistes pour faire connaître la vérité, réparer une injustice commise. Ecrivez aux politiques pour leur faire savoir que votre voix compte, et qu'elle ne leur est pas acquise de facto.

Allez sur le net squattez les forums pour donner de la voix aux sans voix palestiniens. Vos petits frères et sœurs ont un skyblog qu'ils mettent des photos, des images de la Palestine par solidarité, des liens avec des sites de soutien aux palestiniens. Faites des commentaires pour rappeler le droit et la justice pour les palestiniens. Montez des blogs, des groupes de discussions, faite entendre votre voix par tous les moyens nécessaires et légaux. Nous avons la chance d'être dans un pays plus libre que de l'autre coté de la Méditerranée, profitez-en, la démocratie ne s'use que si l'on ne s'en sert pas.

Alors votez, oui, votez blanc, votez nul si vous voulez mais votez. Faite savoir à votre maire, à votre conseiller général, régional, député, sénateur, à vos ministres, qu'il faudra qu'il compte avec vos opinions et que vous n'allez pas vendre vos convictions, votre religion pour une place dorée pendant que vos frères se meurent. Si certains le font, maudit soient-ils, Dieu et leur conscience les jugeront à n'en pas douter.

Prier, financer, boycotter, étudier, militer, médiatiser, voter, il y a tant de choses à faire pour celui ou celle qui veulent vraiment le triomphe de la justice et de la vérité. Le prophète (psl) n'a t-il pas dit: « Que celui d'entre vous qui voit une injustice, la corrige de sa main! S'il ne le peut de sa main, qu'il la corrige avec sa langue! S'il ne le peut avec sa langue que ce soit avec son cœur et c'est là le degré le plus faible de la foi .»