C'est un classique de dire que concernant le conflit israélo-palestinien les médias sont de deux poids deux mesures, voire dans le mensonge ou l'omission volontaire. Même les nationales sionistes, grands partisans de la technique du retournement (les victimes deviennent les bourreaux) se plaignent des médias pour mieux les faire rentrer dans les rangs. Alors que l'on sait pertinemment que la majorité des grands médias leurs sont acquis de gré ou de force. Ainsi nous allons laisser les faits témoigner à notre place. Entre le 27/12 et le 4/01, TF1 a passé 5 reportages sur Sderot contre 1 sur Gaza, plutôt éloquent comme inégalité de traitement. De même lors des premiers jours des massacres à Gaza, les journaux télévisés reprenaient en chœur le mot « représailles » pour signifier les bombardements de Gaza. Une médiatisation qui d'après les décomptes du site « Arrêts sur images » penchait largement en faveur d'Israël. L'argument que nous ont sorti les J.T c'était qu'il n'y avait pas de journalistes à Gaza, oubliant les journalistes arabes c'est dire le « racisme à peine voilé » vis à vis des arabes. Est-ce qu’on nous dit que tel journaliste est juif donc son traitement laisserait à désirer. Tandis que les journalistes palestiniens sont sans problèmes critiqués. Pourquoi les journaux n’ont pas pris les images filmées par les télés arabes ? Pourquoi faire croire à une équité en plaçant sur le même plan massacrés et massacreurs. Pourquoi ne pas dire qu'Israël n'a jamais respecter la trêve (ouverture des points de passages, lever de l'embargo). Pourquoi appeler un massacre une bavure. Pourquoi dire « opération terrestre » pour « invasion ». Quant aux grands journaux dans leurs ensemble ils baignent dans l'hypocrisie crasse d'une prétendue objectivité. Objectivité qui dans les éditos ou les points de vues reflètent bien la politique des journaux, « Israël uber alles ». « Le Monde » pensant que les roquettes de Gaza sont des crimes de guerre ». Laurent Joffrin le 29.12.08 dans « Libération » craint qu'Israël perd sa supériorité morale. C. Barbier qui dans « l'Express » donne carrément raison à Israël, « une guerre juste ». Je ne parle même pas des islamophobes revendiqués qui déversent leurs fiels à longueur d'éditos Philippe Val, Claude Imbert, ou Claude Ascolovitch dans le JDD. Sans insister sur les éditos de BHL dont la dénonciation relève de la salubrité intellectuelle tant ces affirmations péremptoires, sous couvert d'objectivité et d'humanisme sont plus liés à une défécation cérébrale qu'à un témoignage journalistique.
Passons sur la médiatisation de Gilad Shalit et le silence sur Salah Hamouri. Sur les grandes radios même topos: France culture où les éditos de Adler et Slama donne le ton de Radio Israël, Europe 1 avec Elkabach, France Inter où officient Philippe Val, Bernard Guetta, Yvan Levaï, autant de prétendus journalistes honnêtes qui dissertent sur la supériorité morale d’Israël. Faire un listing de tous les mensonges, omissions, partis pris des mass médias en faveur d'Israël serait encore plus long que le conflit lui-même. Non le problème vis à vis des médias n'est pas ce déséquilibre évident, mais la passivité des spectateurs, l'indolence ou l'ignorance qui se complait dans le jugement définitif du genre « les médias tous des vendus »; raisonnement de la paresse intellectuelle, de la réflexion au niveau zéro. Car aujourd'hui plus qu'hier comme le dit Jello Biafra « ne haïssez pas les médias devenez les médias », à l'heure d'internet et de la rapidité de l'information, l'information que l'on reçoit passivement chez soi n'est pas de l'information c'est devenu de la communication, une guerre de propagande.
S'informer demande un effort, c'est ainsi que beaucoup d'arabes ne sont pas armés pour déconstruire les informations des mass médias, même s'ils contredisent ce qu'ils voient. Souvent ils confortent l'ennemi en jouant dans le terrain que l'adversaire à décider avec les règles qu'il a imposées. Autrement dit lorsque les médias imposent une information comme résultat d'une équation alliant soit disant objectivité et neutralité ce n'est pas les résultats de l'équation qu'il faut contester, c'est souvent les termes de l'équation elle-même qu'il faut désavouer: exemple quand on réduit la résistance palestinienne à des actes terroristes, puis on demande aux musulmans de condamner le terrorisme contre les civils, en omettant de rappeler les causes de ce prétendu « terrorisme ». Une analyse ainsi faite donne souvent des résultats positifs permettant aux spectateurs de prendre du recul et de voir la réalité face aux mensonges.
Mais il ne faut pas tomber dans le tous pourris; des journaux ne semble pas avoir abdiquer ce qui fait la noblesse d'informer, rapporter les faits en contextualisant : « l'Humanité », « Le monde diplomatique » , « Politis », des sites internet alternatifs...
Ce que nous pouvons faire c'est écrire pour dénoncer les faux semblants de ces journaux. Le fait de savoir que tel ou tel journaliste a des attaches identitaires, religieuses, familiales avec tel ou tel camps permet de comprendre sous quel angle il décrit le sujet. Ces analyses nous permettent d'être mieux armés pour expliquer la couverture médiatique de tel ou tel événement. Le fait de savoir que tel ou tel journaliste par soucis de plaire à son patron, par empressement servile, par arrivisme, choisi tel ou tel angle pour rapporter tel ou tel information, permet de rendre une lecture plus juste du conflit et vous donnera des arguments pour combattre intelligemment les mensonges médiatiques sans tomber dans la parano ou la démagogie, mais de tout cela Dieu est plus savant.
Passons sur la médiatisation de Gilad Shalit et le silence sur Salah Hamouri. Sur les grandes radios même topos: France culture où les éditos de Adler et Slama donne le ton de Radio Israël, Europe 1 avec Elkabach, France Inter où officient Philippe Val, Bernard Guetta, Yvan Levaï, autant de prétendus journalistes honnêtes qui dissertent sur la supériorité morale d’Israël. Faire un listing de tous les mensonges, omissions, partis pris des mass médias en faveur d'Israël serait encore plus long que le conflit lui-même. Non le problème vis à vis des médias n'est pas ce déséquilibre évident, mais la passivité des spectateurs, l'indolence ou l'ignorance qui se complait dans le jugement définitif du genre « les médias tous des vendus »; raisonnement de la paresse intellectuelle, de la réflexion au niveau zéro. Car aujourd'hui plus qu'hier comme le dit Jello Biafra « ne haïssez pas les médias devenez les médias », à l'heure d'internet et de la rapidité de l'information, l'information que l'on reçoit passivement chez soi n'est pas de l'information c'est devenu de la communication, une guerre de propagande.
S'informer demande un effort, c'est ainsi que beaucoup d'arabes ne sont pas armés pour déconstruire les informations des mass médias, même s'ils contredisent ce qu'ils voient. Souvent ils confortent l'ennemi en jouant dans le terrain que l'adversaire à décider avec les règles qu'il a imposées. Autrement dit lorsque les médias imposent une information comme résultat d'une équation alliant soit disant objectivité et neutralité ce n'est pas les résultats de l'équation qu'il faut contester, c'est souvent les termes de l'équation elle-même qu'il faut désavouer: exemple quand on réduit la résistance palestinienne à des actes terroristes, puis on demande aux musulmans de condamner le terrorisme contre les civils, en omettant de rappeler les causes de ce prétendu « terrorisme ». Une analyse ainsi faite donne souvent des résultats positifs permettant aux spectateurs de prendre du recul et de voir la réalité face aux mensonges.
Mais il ne faut pas tomber dans le tous pourris; des journaux ne semble pas avoir abdiquer ce qui fait la noblesse d'informer, rapporter les faits en contextualisant : « l'Humanité », « Le monde diplomatique » , « Politis », des sites internet alternatifs...
Ce que nous pouvons faire c'est écrire pour dénoncer les faux semblants de ces journaux. Le fait de savoir que tel ou tel journaliste a des attaches identitaires, religieuses, familiales avec tel ou tel camps permet de comprendre sous quel angle il décrit le sujet. Ces analyses nous permettent d'être mieux armés pour expliquer la couverture médiatique de tel ou tel événement. Le fait de savoir que tel ou tel journaliste par soucis de plaire à son patron, par empressement servile, par arrivisme, choisi tel ou tel angle pour rapporter tel ou tel information, permet de rendre une lecture plus juste du conflit et vous donnera des arguments pour combattre intelligemment les mensonges médiatiques sans tomber dans la parano ou la démagogie, mais de tout cela Dieu est plus savant.
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